Le dérèglement climatique et ses maux sont sur les lèvres de tout le monde actuellement. Vous n’y penserez peut-être pas de prime abord mais il est aussi sur les lèvres de votre vétérinaire car le réchauffement de l’atmosphère a un impact direct sur la santé de vos animaux.
Il y a dix ans de cela, vous aviez sûrement entendu votre vétérinaire dire que vous n’auriez plus besoin de traiter votre animal contre les puces et les tiques pendant l’hiver, en moyenne de novembre à mars.
Depuis quelques années, le discours a radicalement changé. Personnellement, je conseille à tous les propriétaires d’animaux de continuer à traiter toute l’année car, lorsqu’il fait en moyenne plus de 10°C, les insectes (puces, tiques, mais aussi moustiques) sont à nouveau présents ; l’année 2022 en est un excellent exemple car les semaines où la moyenne de température était inférieure à 10°C peuvent se compter sur les doigts d’une main.
Les tiques représentent un danger pour les chiens – piroplasmose – alors que les puces sont problématiques pour les chats – hémobartonellose. Ces maladies du sang font éclater les globules rouges de l’animal et mettent sa vie en péril.
Pour vous faire conseiller un produit efficace et sans danger, rapprochez-vous de votre vétérinaire qui vous conseillera sur la molécule la plus adaptée à la santé de votre compagnon. Attention aux animaleries ou autres lieux d’approvisionnement qui peuvent commettre des erreurs de délivrance car certaines molécules ont des contre-indications (allergies, mutations génétiques, intoxication des chats, etc.). Votre vétérinaire traitant a, quant à lui, le dossier de votre animal : il peut donc vous apporter un conseil adapté et sans risque pour la santé de votre boule de poils.
Pour le moment, les répercussions du dérèglement climatique n’ont pas d’autre impact visible sur la santé des animaux de compagnie mais nous ne sommes pas à l’abri de voir apparaître d’autres maladies traditionnellement rencontrées dans des contrées plus chaudes.