C’est une rumeur qui agite les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. Nombreuses sont les spéculations à affirmer que le président russe serait atteint d’une grave maladie. Une rumeur démentie sans surprise par le KGB, les services secrets russes, mais plus étonnamment par la CIA, les renseignements américains. Selon ces derniers, les informations qui circulent sur l’état de santé fragile de Vladimir Poutine sont infondées et n’ont pas lieux d’être.
Une quinte de toux a éveillé de nouveaux soupçons
William Burns, directeur de la CIA, assurait la semaine dernière à la chaîne BBC lors d’un forum sur la sécurité, “il y a beaucoup de rumeurs sur la santé du président Poutine et, pour autant que nous puissions le dire, il est en très bonne santé”. Présent mercredi dernier à Téhéran en Iran, Vladimir Poutine a été pris d’une violente quinte de toux. Il n’en fallu pas plus pour relancer les rumeurs et spéculations sur l’état de santé du maître du Kremlin, bientôt âgé de 70 ans. Le président russe a justifié cette quinte par un léger rhume contracté lors de sa visite en Iran dû à la climatisation omniprésente dans les bâtiments iraniens.
Un changement d’apparence physique ?
Le véritable état de santé de Vladimir Poutine est un secret bien gardé en Russie, voire un enjeu de sécurité nationale. Si les rumeurs sont démenties côtés russes et américains, rien ne permet de vérifier véritablement les informations concernant la santé du dirigeant. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine en février dernier, de nombreux observateurs ont remarqué un changement d’apparence physique chez le chef d’État ainsi qu’une démarche raide lors de certaines de ses apparitions publiques. Les longues tables utilisées lors de ses rencontres avec d’autres interlocuteurs, notamment Emmanuel Macron, ont laissé penser que Vladimir Poutine voulait maintenir une certaine distance en raison de la Covid-19. Serait-il une personne plus à risques que les autres en raison d’une maladie ? Rien ne permet de confirmer cela pour le moment.