Ce lundi 1er août est entré dans l’histoire depuis le début du conflit en Ukraine le 24 février dernier. Pour la première fois depuis des mois, un bateau contenant 26 000 tonnes de maïs a quitté le port d’Odessa au sud de l’Ukraine. Bloqués par l’armée russe depuis février , les stocks de céréales ukrainiennes n’étaient plus livrés entraînant une hausse considérable des prix ainsi que des risques de famine dans les régions les plus pauvres du globe.
Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) “salue chaleureusement” le départ du premier bateau de céréales ukrainiennes dans le cadre d’un plan visant à lever le blocus russe en mer, a déclaré un porte-parole. « Le secrétaire général espère que ce sera le premier de nombreux navires commerciaux, conformément à l’accord signé, et que cela apportera la stabilité et l’aide indispensables à la sécurité alimentaire mondiale, en particulier dans les contextes humanitaires les plus fragiles », a déclaré l’Organisation des Nations unies (ONU) dans un communiqué.
“Très positif” selon la Russie
De son côté, le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, a déclaré sur son compte twitter « La journée de soulagement pour le monde, en particulier pour nos amis du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, alors que les premières céréales ukrainiennes quittent Odessa après des mois de blocus russe. L’Ukraine a toujours été un partenaire fiable et le restera si la Russie respecte sa part de l’accord ». Pour rappel, si les prix suite à cette crise ont augmenté fortement en France, l’essentielle de la production céréalière ukrainienne est destinée à l’Afrique, à l’Asie et au Moyen-Orient. Côté russe, on juge cette reprise des exportations « très positif » et respectueux de l’accord signé à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine permettant à Kiev de reprendre les exportations. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin a ajouté que c’est « une bonne opportunité de tester l’efficacité [de l’accord d’Istanbul] ».