Le verdict est tombé au cœur de la nuit. Le Sénat a adopté en première lecture, mercredi 3 août, aux alentours de 4 heures du matin, le second volet des mesures en faveur du pouvoir d’achat. Les sénateurs ont approuvé le texte par 225 voix pour et 101 contre. La gauche s’est notamment opposée à ce projet de loi. Le budget rectifié pour 2022 permet 44 milliards d’euros de crédits, dont 9,7 consacrés à la renationalisation à 100% d’EDF. Il prévoit notamment la poursuite du bouclier tarifaire sur l’énergie, et la remise carburant à 30 centimes le litre en septembre-octobre, puis 10 centimes en novembre-décembre. Ce projet de loi permet la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires. L’exécutif espère une adoption définitive de ces nouvelles dispositions destinées à répondre à l’inflation au plus tard dimanche.
La gauche en difficulté
Le Sénat a voté, mardi en fin de journée, avec l’approbation partielle du gouvernement, un soutien supplémentaire aux collectivités touchées, particulièrement par l’augmentation des prix de l’énergie, et la hausse du point d’indice des fonctionnaires, portant l’enveloppe totale à 750 millions d’euros d’aides. Enfin, comme l’Assemblée, le Sénat a écarté une taxation des « superprofits » de grands groupes, pourtant portée par la gauche et le groupe centriste.
Louis Roche