Les croyances populaires ont tendance à s’imaginer que tous les joueurs de football touchent des millions d’euros. Si c’est une réalité pour un nombre très restreint de joueurs, l’immense majorité est bien loin de ces sommes-là, notamment en Ligue 1. Explications.
En Ligue 1, un salaire minimum obligatoire est fixé par la Ligue de Football Professionnel (LFP). En effet, un club de première division française ne peut rémunérer un joueur en-dessous de 2800 euros brut par mois soit 33 000 euros brut par saison et hors bonus, selon les règlements consultés par le site Sportune. Cette rémunération correspond au salaire pour un premier contrat professionnel d’un joueur.
Comme dans beaucoup dans professions, le salaire évolue en fonction de l’année et du cursus suivi par le joueur lors de sa formation. Selon les chiffres, le salaire monte à 4 480€ brut par mois pour un footballeur issu d’un contrat élite et jusqu’à 11 200 euros bruts mensuels si l’intéressé a suivi un cursus stagiaire (ce type de contrat est de moins en moins fréquent, les clubs souhaitant faire signer pro rapidement leurs jeunes joueurs pour les sécuriser). En cas de relégation en Ligue 2, le club est en droit de baisser de 20% le salaire d’un joueur professionnel, à condition de respecter le seuil minimum expliqué ci-dessus.
Des primes versées en plus
Bien qu’il y ait un salaire minimum, cette rémunération se voit gonfler de plusieurs primes au fil de la saison. Chaque joueur inscrit sur une feuille de match lors d’une rencontre officielle, reçoit une prime de présence identique, dont le montant minimum est de 42 euros. Chaque club est ensuite libre de fixer son propre montant sans pouvoir le changer au cours de la saison. En plus de cela, les joueurs ont des primes de résultat avec une valeur minimum de140€ pour un match nul et 280€ pour une victoire. Autre règle, un joueur ayant disputé l’intégralité du match touchera la même somme qu’un joueur entré en cours de partie.